J’aimerais que le blanc
connaisse le noir
et que tu connaisses...
l’espoir.
J’aimerais que la guerre
connaisse la défaite
et que Johnny connaisse ma tête.
J’aimerais que les beaux
se fassent les moches
et que les riches
me remplissent les poches,
que le président
pense à moi vraiment,
qu’il fasse ce qu’il
dit serait suffisant.
J’aimerais que tu saches
comment je pense,
qu’il suffirait
d’un peu de bon sens
pour que l’on se mette
à crever sa bulle
sans avoir peur d’être ridicule.
J’aimerais que tout le monde
connaisse tout le monde.
On s’ignore avec élégance,
ne rentrons pas
dans cette mouvance.
J’aimerais que tout le monde
connaisse tout le monde.
Avec un peu d’effort
on pourrait presque être d’accord.
J’aimerais que la foule
me crie son silence
et que ses cris
aient une résonance.
J’aimerais que vieillir
rime avec caresse
et que douceur
rime avec mes fesses.
J’aimerais que ma bouche
connaisse ta peau
et qu’elle soit douce
comme celle de Di Angelo.
J’voudrais réveiller
ces gens endormis
qu’ils sortent de leur nuit
plus vite qu’aujourd’hui.
Qu’ils lèvent leur nez
de derrière leur écran
au lieu d’s’abrutirent
et d’perdrent leur temps.
J’ai pas envie d’attendre
que tout pète
vous dire c’que j’ai dans la tête.
J’aimerais que tout le monde
connaisse tout le monde.
On s’ignore avec élégance,
ne rentrons pas
dans cette mouvance.
J’aimerais que tout le monde
connaisse tout le monde.
Avec un peu d’effort
on pourrait presque être d’accord.
Entre nous,
je crois que je rêve debout
ce monde là,
n’existe que dans ma tête.
Oui et mais moi obstinée,
je m’en fous.
Je m’entête, je répète, je répète.
J’aimerais que tout le monde
connaisse tout le monde.
On s’ignore avec élégance,
ne rentrons pas
dans cette mouvance.
J’aimerais que tout le monde
connaisse tout le monde.
Avec un peu d’effort
on pourrait presque être d’accord.
J’aimerais que tout le monde
connaisse tout le monde